Prénom(s) : Lou, Maxymillian Nom : Hobson. Âge : 23 ans. Race : Ombre Spécialités : 7 magie, 4 intelligence, 2 charisme, 5 agilité, 2 force. Métier : Aubergiste. Gérante du "Milles& une nuits"

Vos pouvoirs de race : Esprit de la faucheuse & mortelle clairvoyance.
Vos deux pouvoirs complémentaires : La possession d'un corps & la création d'illusion

Lorsque l'on regarde de près, on peut remarquer les nombreuses cicatrices sur tout le corps de Lou. Notamment celle sur son front. Au-dessus de l'oeil gauche, légèrement camouflé par son sourcil. La cause ? Un coup de poing. Avec une chevalière sur le majeur. C'est à cause de cette chevalière qu'elle a cette cicatrice sur le visage. Elle en a également une dizaine d'autres sur tout le corps, les bras, les jambes et même le dos. Non pas que Lou est du genre bagarreuse, elle évitait plutôt au maximum les coups qu'elle recevait lors de son vivant. On dira que c'est sa particularité physique.

Autrement, Lou n'a rien de bien particulier. Une jeune femme blonde, assez petite. De magnifiques yeux bleus mais, assez souvent rempli de haine ou alors de tristesse. Vous connaîtrez la raison assez rapidement. Aucun tatouage, la seule chose que la blonde a pour avoir une pointe de féminité ce sont ses oreilles percées. Une pointe de féminité, du moins, lorsqu'elle daigne mettre des bijoux. Au niveau des habits, Lou a une fâcheuse préférence pour les jeans et un bon tee-shirt qu'une belle petite robe qui pourrait faire ressortir ses formes féminines.

Mildred, mère de Lou - « Lou était une jeune femme qui d'apparence avait l'air calme. Il était préférable de l'avoir en ami qu'en ennemie. Bien qu'elle n'avait aucun don comme les sorciers, les ondins ou encore les elfes. Mais en tant qu'humaine Lou pouvait être très violente. Pour ne rien vous cachez, les deux dernières années de sa vie elle l'était de plus en plus. Une fois, en rentrant d'une soirée chez l'une de ses amies, elle avait tenter de me frapper. Elle était saoule. Mais je ne lui en aie jamais voulu. » Mildred n'a jamais compris pourquoi le comportement de sa fille a changé du tout au tout et du jour au lendemain. Il y a quelques années, Lou n'aurait pas bu au point de ne plus se rappeler où elle habitait ni même ce qu'elle avait fait la veille.

Dianorël, son petit-ami - « Quand Lou et moi nous sommes connus, elle adorait chahuter, elle n'était pas plus bavarde qu'une autre et elle était adorable. Toujours souriante et très fidèle. Elle ne buvait que très peu, s'énervait rarement sans aucune raison et ne s'était jamais battue. Les deux dernières années de sa vie, lorsque je la voyais, elle avait toujours de nouvelles cicatrices, de nouveaux bleus mais, elle n'a jamais voulu me dire ce qu'elle avait fait pour avoir toutes ces marques-là. Elle était de plus en plus déprimée et je pouvais de moins en moins la toucher. Quelques semaines avant son suicide, je ne pouvais même plus la prendre dans mes bras... »

Comme vous pouvez le comprendre, personne n'a réellement compris pourquoi Lou avait changé de comportement, pourquoi elle était devenue agressive et distante.

Pseudo/prénom : Vanity. Âge : 19 ans. Avatar réservé : Kristen Bell. Où avez-vous connu le forum ? Sur facebook :) Fréquence de connexion : 3 à 4/7 mais compter deux voir trois réponses au rp par semaine ^^. Mot de la fin : BWAHAHAHA *fautpasfrapper..

C'est drôle. Depuis que j'ai sauté du sixième étage de la fenêtre de notre appartement, je me sens mieux, je me sens plus forte. Je me sens morte.

Lorsque ma mère m'a mise au monde, je n'avais ni grande frère ni grande soeur pour m'attendre avec impatience. Et toute ma vie, j'ai attendu d'avoir un petit frère ou une petite soeur. Mais rien du tout. Le néant. Je l'avoue, j'aurais quand même de loin préféré un grand frère. Oui, celui sur lequel je pouvais compte, celui à qui j'aurais tout dit et qui m'aurais protégé. Celui qui m'aurais pris dans les bras en me disant "T'inquiète pas Lou, je suis là plus jamais personne posera une main sur toi sans ton accord." Mais à la place de ça j'ai eu ... Ma chambre la nuit, Dianorël coucher à mes côtés en train de ronflé de tous ses poumons et mes cauchemars. Ceux qui me hantait et qui m'ont poussés à bout. C'est bête, j'aimais du plus profond de moi l'homme auprès duquel je m'allongeais le soir, qui me réveillait le matin avec le petit déjeuné servi sur un plateau. J'aime plus que tout Dianorël. Mais tous ses problèmes m'ont amené à me jeter de la fenêtre de notre chambre, le 25 décembre. Oui, le soir de noël.

J'ai pourtant eu une enfance des plus belles. De très bons amis avec lesquels je jouais sans arrêt. Et puis, déjà lorsque j'étais enfant, j'étais dingue de Dianorël. On se connait depuis l'âge de 8 et 10 ans. Déjà à cette époque, on disait à nos parents respectifs qu'on était amoureux. Et en réalité, ça n'a pas louper. Il n'a jamais eu d'autre fille dans sa vie, je n'ai jamais eu d'autre garçon dans la mienne. Du moins, pas comme on pourrait le penser.

Il n'y a que quelques mois que je me suis suicidé. Mais cela fessait deux ans que ça durait. La première fois, c'était lorsque je revenais d'une soirée entre fille, je n'étais plus très loin de la rue où était situé mon immeuble puis il y a eu ses trois hommes, ivres. Ils tenaient à peine debout. Je n'avais presque pas bu. Juste un ou deux verres, j'étais lucide et j'avais très bien compris ce qui allait m'arriver. J'ai voulu rebrousser chemin mais il m'ont rattraper. Je ne voulais rien savoir et en aucun cas je voulais me laisser faire. Mais à trois, ils ont eu très vite fait d'obtenir ce qu'il avait souhaité. Et puis, en m'assommant de coup de pied, de main et de genoux, j'avais fini par baisser les bras, à bout de force, et j'avais mal de la tête au pied. Je priais pour que tout ne s'arrête enfin.

Puis, ils m'ont laissé pour morte. J'ai attendu des heures dehors, au froid avant de réussir à me lever et a courir le plus vite possible pour rentrer chez moi. Le soleil s'était levé et par conséquent, mon homme était très certainement réveillé. Ce jour là, je n'ai pas réfléchi à lui dire bonjours ou quoi, je couru dans la salle de bain, et je me suis enfermé. Je m'en souviens comme si c'était hier. J'avais fais couler un bain et je frottais presque au sang la moindre parcelle de ma peau que ses sous-hommes avaient pu toucher. Jusqu'à ce que Dianorël frappe à la porte de la salle de bain et me glisse un "Je file au travail ma puce. Prends soin de toi je t'aime." Je me suis mise à pleurer.

Et pendant deux ans, chaque fois que j'avais le malheur de re-croiser ses trois hommes, j'y avais le droit. J'avais envie d'hurler mais aucun son ne sortaient de ma bouche, seules les larmes roulaient sur mes joues. Jusque ce fameux 25 décembre.

Ce soir là, Dianorël allait directement chez mes parents après le travail, je devais les rejoindre. Mais je ne les aie jamais rejoint. Je me souviens, je leur avais laisser une lettre dans la cuisine de notre appartement.

Chéri, papa, maman,

Excusez-moi de ce geste impardonnable. Mais sachez que je ne le regrette pas. J'ai déjà vécu tant d'horreur dans ma piètre vie que je préfère en rester là. Maman, excuse-moi d'être devenue si violente avec toi, je ne savais plus quoi faire. Je n'arrivais à vous parler...
Mon amour, excuse-moi... Je t'aime tellement.

Votre petite Lou.

Je l'avais laissé poser sur la table de la cuisine, et j'avais sauté du sixième étage ...