Prénom(s) : Dydrella. Nom : Osuline. Âge : 34 ans. Race : Ondine. Spécialités : 3 magie, 4 intelligence, 5 charisme, 5 agilité, 3 force. Métier : Servante

Vos pouvoirs de race :
Chant envoûtant : permet de faire tomber son auditoire dans une transe empêchant d'attaquer, ou de rendre fou et de créer une douleur intense en changeant seulement quelques notes.
Douce chevelure : permet de prendre une apparence inquiétante : leurs cheveux se transforment en serpents menaçants. En un seul regard, la personne est pétrifiée et incapable de parler pendant un certain temps.

Vos deux pouvoirs complémentaires :
Pouvoir de l'empathie :
Quand elle est à proximité de personnes, elle peut sentir leur émotions principales, surtout si celles-ci sont forte (joie, colère, tristesse, peur et honte). Même s'il y a une foule, elle peut sentir leurs émotions, ça lui donne souvent des migraines, car il y a trop d'émotion en même temps. Plus elle maîtrisera sont pouvoir, plus elle sera capable de sentir les émotions de loin ou même de les modifier un peu.
Aquiakinésie :
Elle peut transformer des petites quantité d'eau en gaz ou en glace. Après avoir utiliser l'un ou l'autre, ses doigts deviennent soit très chaud, soit très froid. De plus, elle peut faire bouger l'eau comme elle les veux. Avec le temps et de la maîtrise, les quantités qu'elle contrôle pourront augmenter. Elle ne peux pas créer de l'eau, il doit déjà y en avoir dans un cercle d'un kilomètre autour d'elle. Sinon, elle peut toujours utiliser l'eau de son corps ou celle d'un autre corps, mais c'est très dangereux et peux lui puiser tellement d’énergie qu'elle pourrait en mourir.

C’est pas comme si j’allais vous raconter un truc intéressent, alors au pire, passez votre chemin, mais si ça vous tente d’écouter, tirez-vous une bûche et fermez vot’ clapet. Qui je suis moi ? C’est pas important, là on va parler de quelque d’autre, alors oubliez-moi.

Alors, ben…par où commencer ? Par là où ça commence, j’imagine. La naissance, parce que la naissance, c’est le début, le début d’une vie. Pis par la naissance, ya des petites merveilles qui se créé. Celle dont je vous raconte l’histoire était surement le plus beau des diamants pour ses parents. Son sourire, son rire, ses petits doigts, son petit nez, celui de maman ou de papa ? Peu importe. Elle était magnifique à leurs yeux. Ils l’appelèrent Dydrella. Cette famille-là, c’était des gens riches, peu connus et un peu bizarres. Ils passaient presque autant de temps dans l’eau que sur terre, ce qui n’était pas la norme chez les Ondins. En fait, c’était des marchants de perle. Leur travail les passionnait, ils connaissaient tout des perles. Les types de perles différentes, où les trouver, les techniques de polissage et ils en faisaient des bijoux qui faisait pâlir d'envie bien des dames. C’était des gens plutôt honnêtes, même si leurs prix étaient peut-être un peu extravagants.

Ils trainèrent leur fille, leur trésor, partout où ils allaient. En vieillissant, elle aussi se mit à partager avec ses parents un savoir grandiose sur les perles. C’était un héritage que sa famille se léguait depuis plusieurs générations. Ses parents étaient d’ailleurs des cousins et donc de la même famille, mais cela n’est pas important, de toute façon, c’était assez fréquent. Dydrella aidait ses parents partout où elle pouvait. Elle aimait beaucoup rendre service, surtout quand ceux-ci semblaient si fiers d’elle quand rapportait quelque chose de joli. Cette famille vivait simplement et ne manquait de rien. Ils vivaient la moitié du temps dans leur petite maison sous l’eau et l’autre moitié du temps voyageait sur la terre ferme, déguisée en humain, pour vendre leur produit. Dydrella à donc eux la chance d’en apprendre beaucoup sur le monde humain et elfe. Très naïve, elle a toujours cru que tout le monde était gentil. Elle n’avait donc pas peur de parler aux étrangers. Elle a fait quelques rencontres, mais jamais elle n’a lié d’amitié.

Très talentueuse pour les petits détails, Dydrella avait pour principale tâche de fabriquer les bijoux, mais elle aimait toujours participer à la pêche aux perles qu’elle considérait comme un sport. Très compétitive, elle jouait souvent contre son père à celui qui pouvait en rapporter le plus ou les plus grosses. À trois, leur production s’est vite vue augmenter et la qualité de leur travail commençait à être connue. Dans leur village, ils étaient très connus. Si certains les fuyaient, d’autres faisaient partie de leurs meilleurs clients. Avec le temps, une banque de client s’était créée, car parmi la noblesse humaine, beaucoup convoitaient leurs plus belles pièces.

Moi je vous le dis, ça allait plutôt bien leur affaire, mais souvent, quand ça va trop bien, ya des petits problèmes qui arrivent. Déjà, comme ils avaient beaucoup d’argent et qu’en plus ils passaient beaucoup de temps chez les humains, certains Ondins suspectèrent qu’ils créaient des pactes avec les viles créatures vivant parmi eux…les sorciers ! Il était connu que les sorciers embobinaient souvent les plus faibles, ils leur donnaient de l’argent pour leur demander des sacrifices plus gros encore. La famille Osuline tenta de convaincre les siens qu’il n’en était rien et que tout leur revenu venait simplement de la vente de leur marchandise. Ils firent un don d’argent assez intéressent à la ville afin de calmer un peu les ardeurs, mais bien entendu, l’argent ne pouvait pas régler tous les problèmes. Des humains eurent vent des rumeurs à propos de la richesse de cette petite famille douce et pacifique.

Et les humains, vous connaissez, parfois ça peut aller pas mal loin pour avoir ce que ça veut. Et ben, par pas mal loin, je parle de choses qui ne se répare pas toujours.

Les parents de Dydrella n’avaient aucune idée de ce qui se tramait sur la terre ferme. Ils étaient trop occupés à régler les conflits pour s’occuper de la situation. Aussi, ils demandèrent à leur fille bien aimée, maintenant âgée de plus d'une trentaine d'année, de s’occuper de la vente. Ils savaient qu’ils pouvaient avoir confiance en elle, il lui avait enseigné tous les rudiments du métier et elle savait très bien le faire. Ils ne lui demandèrent pas de faire le chemin au complet, seulement de longer une partie des terres des elfes puis de rejoindre la capitale humaine pour ensuite revenir. C’était un trajet simple et sans problème puisque la plupart du temps elle voyagerait en forêt. Ses parents lui avaient appris comment voyager sans se faire entendre. Assez agile, elle faisait cela avec brio. Seule la route principale serait plus désavantageuse, mais serait aussi celle où elle rencontrerait le plus de clients potables.

Et c’est donc comme ça que notre petite Dydrella est partie seule dans une aventure qui n’allait bien sûr, pas se dérouler si facilement ! Le début se passa quand même sans anicroche. Elle rencontra deux charmantes elfes sympathiques qui lui achetèrent chacune une breloque, ainsi qu’un grand elfe à l’allure sévère qui lui prit un bracelet de perle argentée. Elle continua son chemin en direction d’Eros, la capitale humaine. Elle rencontra cette un couple de fermiers et leur petite famille. Ils lui offrirent le gite et comme ils étaient pauvres, mais très gentils, elle offrit des pièces d’argent à l’homme et un collier de perles pour la femme. Elle apprit aussi aux deux fillettes comment faire des bracelets avec des morceaux de broche pour clôture. Contente d’avoir pu rendre une famille heureuse, elle continua sa route.

Arrivée à Eros, elle avait déjà vendu une dizaine de bijoux et échangé un bracelet contre deux gros pains frais à un boulanger qui voulait séduire une fleuriste. Il faut dire que Dydrella avait le cœur sur la main et c’était bien une chose que ses parents n’appréciaient pas beaucoup. Cela ne permettait pas de rapporter beaucoup d’argent et c’était parfois dangereux. On ne tombait pas toujours sur des gens bien en ce monde. Parlant de cela…

Étant satisfaite de ses affaires en ville et ayant hâte de rentrer à la maison, Dydrella prit la route du retour, un petit matin de brume. Plusieurs kilomètres plus loin, elle tomba sur un groupe d’hommes qui semblait…l’attendre. Les prenant pour des clients potentiels, elle s’arrêta à leur hauteur et leur proposa de regarder sa marchandise.

Les cinq gaillards parurent surpris. Ils lui demandèrent si elle était seule et si ses parents étaient eux aussi vendeurs de perles. Pensant qu’ils connaissaient ses parents, elle lui répondit gentiment. Voyant l’innocence de la jeune fille au grand jour, ils partirent tous d’un grand rire. Elle ne comprit pas trop ce qu’il se passait, mais continua de sourire, ce qui augmenta le fou rire général. Elle en fut un peu offusquée, ferma sa valise, et fit mine de reprendre sa route. L’un des hommes lui cria alors d’attendre qu’il n’avait pas fini avec elle. Elle s’arrêta et se retourna, mais n’eut pas le temps de réagir que déjà elle était attachée et embarquer de force dans un chariot.

Question de vous éviter la grosse explication et les détails inintéressants, je vous fais un bref résumé. Les cinq hommes avaient été engagés par un autre. Cet homme-là n’était pas très riche, mais il savait persuader et manipuler les gens assez facilement. Il avait entendu parler de ses marchants par une prostituée qui lui avait demandé un collier de perles en échange de ses services. Ces bijoux étaient des signes de noblesse pour ces pauvres filles et celle-ci rêvait de s’en procurer un. Les bijoux n’intéressaient pas l’homme, mais son propre plaisir était de prendre la richesse des autres sans se salir les mains. Ainsi, après avoir entendu dire qu’on avait capturé seulement la fille, une idée germa. Il envoya une lettre aux parents leur disant que s’ils n’apportaient pas une énorme somme d’argent, il la tuerait.

Bien évidemment, les parents de Dydrella n’hésitèrent pas une seconde et se jetèrent carrément dans le piège. Parce que les gens pressés, souvent ça voit pas trop autour de soi. Ils se firent capturer eux aussi, mais étant beaucoup plus combatifs, surtout parce que leur fille était en danger, ils employèrent leurs pouvoirs pour se battre. Le seul problème, c’est que les humains ne peuvent être touchés par des pouvoirs offensifs. Furieux, impatients et insensés, les cinq idiots ne se firent pas prier pour attaquer les Ondins. Les vendeurs de perles ne survirent pas à cette violence brutale qu’ils ne connaissaient pas. Celui qui se proclamait chef arriva trop tard pour empêcher la tuerie, mais il ne s’en formalisera pas. Il prit l’argent, un montant beaucoup plus énorme que ce à quoi il s’attendait en donna une petite partie à ceux qu’il avait employés et laissa là la mise en scène peu agréable à regarder.

Pendant ce temps, Dydrella était toujours attaché dans le chariot, près de la maison de celui qui avait mené à bien son vil projet. Maintenant riche, il ne voyait pas l’utilité de garder la jeune fille. La trouvant très jolie, il ne se pria pas pour s’amuser avec elle un petit moment. Chose qui brisa complètement le côté naïf et innocent de l’orpheline. Il ne l’informa pas du décès de ses parents, pour l’instant. Il la laissa garder un collier très simple avec une seule perle et donna les autres à ses nombreuses concubines. Il employa l’Ondine pendant quelques mois avant de se tanné d’elle. Elle lui rappelait chaque fois toutes les mauvaises choses qu’il avait faites pour avoir son argent. Il décida donc de la vendre au marché noir comme esclave ou servante.

Pour elle, cela semblait une opportunité de liberté et elle souriait donc intérieurement. L’homme remarqua sa plénitude et lui demanda ce qu’elle avait en tête. Elle lui répondit qu’elle comptait retrouver ses parents et qu’ensemble ils se vengeraient de tout ce qu’il lui avait fait subir. L’homme se mit à ricaner et lui cracha que ce serait bien difficile puisqu’il avait tué ses parents. De nouveau, la jeune ondine se sentir se brisé en mille morceaux. Plus jamais elle ne pourrait être innocente, car maintenant elle devrait continuellement être fermée à toute émotion. C’est cette nouvelle qui fit naitre en elle son deuxième pouvoir. Dans sa famille, l’on contrôlait l’eau depuis des générations, mais souvent, le deuxième pouvoir était aléatoire. Elle n’arrivait déjà pas à utiliser le premier, alors le deuxième fut d’autant plus difficile à accepter puisqu’il l’empêchait d’endurcir son cœur comme elle le souhaitait. Elle commença à sentir les émotions d’autrui.

La joie, la colère, la tristesse, la honte et la peur. Dans la grande place d’Eros, toutes ses émotions fusaient en elles en même temps. Dydrella se recroquevilla sur elle-même au sol. Son « maître » comme il lui avait demandé de l’appeler lui donna des coups de pied jusqu'à ce qu’elle se relève. En lui, elle sentait toutes les émotions réunies. Elle le fixa du regard, puis continua d’avancer.

Il parait que le vendeur d’esclaves l’acheta à un bon prix, à cause de sa beauté et de son corps, mais aussi de son agilité. Elle serait facilement vendue d’après lui. Personnellement, je l’aurais vendu encore plus cher, mais bon, je suis qui moi pour décider cela ? Personne ! De toute façon, vous êtes censé m’avoir oublié. Finissons-en avec cette partie de l’histoire de ma chère Ondine préférée, après, je pourrais enfin prendre une pause et allez manger. Alors on a attaché la jeune fille sur un poteau au milieu de plein d’autres filles plus vieilles et plus jeunes. La pauvre, elle dû passer une semaine à voir partir et arriver de pauvres femmes qui avaient tellement peur, qu’elle en avait mal au ventre pour elles. Toutes ces émotions lui coupaient le souffle à chaque fois. Elle restait alors en boule et fermait les yeux, attendait que la crampe passe. La douleur à la tête par contre, ne la quittait jamais.

Pour l’instant, c’est comme ça je vais finir mon histoire. Ça vous donne envie d’en entendre plus ? Bin too bad les amigos, moi je vais manger. Je vous reviens plus tard pour la suite de son histoire. Prenez donc une pause vous aussi, après tout, ça fait quand même un petit bout que vous êtes là à m’écouter blablater un truc plutôt ennuyant.