Prénom(s) : Addair (Aidan) Theoden Nom : Reynolds Âge : 450 ans lors de sa mort, 923 ans Race : Ombre, il était elfe avant Spécialités: 7 magie, 5 intelligence, 4 charisme, 1 agilité, 3 force. Métier : Guérisseur.

Vos pouvoirs de race : Esprit de la faucheuse & Mortelle Clairvoyance

Vos deux pouvoirs complémentaires :
Marcheur de rêves : Addair à la capacité de créer un état de rêve éveillé chez sa victime. La personne aura énormément de mal a savoir s'ils sont toujours dans la réalité ou bien s'ils sont passés dans un monde contrôlé entièrement par notre éphèbe. Il peut alors effectuer ce que bon lui semble: infliger une torture, aller chercher des informations, imposer la vision d'un regret, ou juste insinuer la peur.
A savoir: créer un état de rêve éveillé qui soit totalement non détectable à sa victime est très compliqué, et très fatiguant. Si sa victime comprend la supercherie, il est possible qu'elle se réveille. Théoriquement, cet état ne permet pas la mort direct. Mais si l'hôte ou Addair croit très fort qu'il est dans la réalité a mourir, alors l'esprit peut faire le reste....
► Il peut aussi entrer dans les rêves, et dans ces cas là, il ne contrôle pas grand chose, voir quasiment rien. Dans une personne endormie, ou bien dans le coma par exemple. Addair pourra aller chercher son hôte, et pourquoi pas l'aider à s'en tirer? C'est une capacité pratique lorsqu'on est guérisseur.
A savoir: marcher dans les rêves des autres ne lui ai que très peu fatiguant.


Anti-magie : Les sorts lancés contre lui on souvent peu d'effet.

 

Pseudo/prénom : Orchestraal, Mathilde. Âge : 22ans Avatar réservé : Non, pas encore. Où avez-vous connu le forum ? Facebook. Fréquence de connexion : Faible, je termine ma licence cette année... Mot de la fin : Nouveau forum avec un design superbe et un contexte sympa: j'ai pas pu résister!   

Addair est né Aidan Mirkwood il y a un peu plus de 600ans, une jolie nuit d'été. Dans les tréfonds de la forêt Elfique, ses parents étaient fiers d'annoncer la venue d'un second fils. L'aîné avec déjà six ans, et se prénommait Ariatos. Leur mère, Tauriel, était une elfe sylvestre. Tout comme leur père, Theoden, qui était le chef des armées Elfes de leur forêt. Avoir deux fils signifiaient vivre au travers eux pour encore des siècles durant. Mais plus que ça, cela signifiait que le nom des Mirkwood subsisterait au temps lui même. Les elfes ne sont pas éternels, et chez certains, ce désir est plus fort que tout.
Ariatos était un vrai guerrier elfe. Son corps respirait la sauvagerie, ses yeux violets brillaient d'une lumière farouche. Il excellait dans tous les domaines de la guerre, et il faisait la fierté de son père. Aidan, en revanche, était loin de l'être. Il était doué dans la maîtrise de la magie. Mais rien en son être ne laissait prétendre qu'il était un guerrier... Il n'aimait pas particulièrement se battre, et de toutes manières il était pathétique avec une arme entre les mains. Seule la vague maîtrise qu'il avait de l'arc pouvait sauver son image. Mais pas aux yeux de son père.

Néanmoins, Aidan se donnait a fond. Il ne sentait pas a sa place, il se sentait mal à l'aise a faire tout cela. Mais il essayait, car il n'avait pas d'idées de ce qu'il pourrait être ou faire d'autre. Obéir à son père est une solution, une recherche d'un salut. Une quête pour l'acceptation de son géniteur. Les années passèrent. L'entrainement se transforma en missions, en quêtes. Aidan accompagnait toujours son frère, à défaut de pouvoir satisfaire une mission seul. Ce soir là, un petit bataillon d'elfes partaient pour une simple mission de reconnaissance. Surveiller la frontière nord, tout simplement. Qui aurait pu savoir à cet instant que cette zone était devenue le refuge de sorciers?!
Ariatos, Aidan et quelques elfes partirent donc. L'escarmouche se déroula peu avant les premières lueurs de l'aube. Une cinquantaine de sorciers entrainés et armés, contre une petite dizaine de jeunes elfes. Ils n'avaient pas une chance. C'est avec courage que Ariatos prit le commandement, fonçant dans la gueule du loup avec l'acharnement du fou. Aidan le suivit, comme il avait toujours fait depuis toute sa vie. Son attention fut soudainement happée par le regard d'un sorcier. Puis tout devint noir.
- « Addair !! Addair, tu vas bien?! »

La douleur fut la seconde chose qui heurta l'esprit de notre éphèbe. La première étant la douceur dans cette voix qui appelait... Addair? Il essaya de se redresser, avec peine.

- « Où suis-je? Qui êtes vous? »
- « Au village bien sûr, tête de bique! Et je suis celle qui va te filer une vraie raclée si tu ne lèves pas vite ! »

Un éclat de rire, aussi pur que le cristal. Aussi délicat et mélodieux que le chant d'un oiseau. Elle est belle. Des yeux violets, des cheveux feux...

- « Qui est cet Addair? mon nom est- »

Mon nom?? Comment ai je pu oublier quelque chose d'aussi important??!

- « Ad... Adi...»
- « C'est Addair. Tu t'es peut être cogné la tête plus fort que je ne le pensais... On va aller faire un détour chez le guérisseur, pour être sûr. »
- « La tête? mais je ne me suis rien cogné- »

Alors qu'il parlait il passait la main sur l'arrière de son crâne, et sa paume se retrouva couverte de sang. La douleur le lança de nouveau, comme pour souligner que oui, il s'était bien cogné la tête. Addair... Avait il pu oublier tout cela? Et elle alors, qui était elle? S'en souviendrait-il, s'il forçait à s'en souvenir?

- « Ma.. Maria. »

Un sourire accompagna sa timide tentative, et la jolie demoiselle lui tendit sa main pour l'aider à se relever. C'était la première fois qu'il touchait la main si douce et froide de la jeune femme. Mais pas la dernière...
Trois mois ce sont écoulés depuis l'incident. Le guérisseur n'avait pas pu trouver quelque chose a soigner autre que la blessure à la tête. Pour lui, le reste était irrémédiable: Addair avait perdu la mémoire. Plus aucuns souvenirs de sa vie à Minas Tirith, la Citée Blanche. Plus aucuns souvenirs de ses caracoles dans les rues avec Maria. Plus aucuns souvenirs de sa famille, de ses trois petites sœurs. Il les chérissa pourtant comme avant. La moitié d'une vie, avalée par l'obscurité. Le guérisseur dit que cela arrive, parfois. Une mauvaise chute permet au mal d'entrer.
Addair ne savait plus, mais Addair était, et ce pour la première fois de sa vie. Humain. Respirer l'air de la ville chaque matin lui chassait toutes les chimères qui dansaient parfois sous son crâne. Un elfe, lui? Peuh. Bien sûr que non! Il était enfin à sa place, et les rêves devaient rester ce qu'ils étaient. Maria s'occupait très bien de lui, lui indiquant ce qu'il avait oublié. Sa maison, ses soeurs, la ville, les alentours... Addair se sentit presque immédiatement chez lui. Ayant beaucoup de bouches à nourrir, il demanda au guérisseur de devenir son apprenti. Gagner un peu de sous et apprendre a aider les autres: que demander d'autre?! C'était lui le responsable, lui la figure paternel et fraternel.

- « C'est bientôt les festivités du solstice. Nous allons avoir du pain sur la planche ces prochains jours! »
- « Très bien. Mais que fêterons-nous? » s'intrigua Addair
- « Le retour du Roi-Blanc, le suzerain de la Cîtée. »
- « Il était partit!? »
- « Oui, mort depuis 200ans... »
- « .... pourquoi fêter son retour alors? »
- « Parfois, Addair, le souhait des hommes dépasse la raison. Des prophéties disent que le Roi reviendra, et chaque année une fête célèbre cette... éventualité. »
Les jours passèrent. Aider était devenu le lot d'Addair, qui se faisait une joie de secourir quiconque nécessitante quelconque aide. Il maîtrisa très vite énormément de techniques de soins, et rapidement il le vieux guérisseur n'eut plus rien à lui apprendre. Ce don était inné chez notre jeune homme. Les rumeurs sur ses soins miraculeux se répandirent comme une trainée de poudre. Les gens venaient désormais de loin pour tenter d'être l'un des miraculés d'Addair. C'était la vie rêvée, jusqu'à ce que cela devienne hors de contrôle. Personne ne sait qui est derrière cette histoire, mais l'idée de répandit et s'insinua dans les hommes. Si profondément qu'elle devint la vérité elle même: Qui avait été si doué et si bon envers le peuple de la citée blanche? Le Roi-Blanc lui même. Des tas de prêtres prophétisaient son retour, et pour certain, Addair en était la finalité: Addair était le Roi-Blanc. Ce fut Maria la première a en entendre parler. La rumeur prit des ampleurs de nouvelles, et notre petit prince n'eut d'autre choix que d'aller rendre des comptes aux actuels gérants de Minas-Tirith.

- « Ce serait donc toi, le nouveau Roi? »
- « Je l'ignore, mes Seigneurs. Je ne suis qu'un humble guérisseur, tout comme l'était notre Roi. »
- « Le Roi est! Partir n'est pas mourir, idiot. Voici bien l'une des raisons pour lesquelles nous te croyons imposteur.  .... Quoiqu'il en soit, le peuple veut croire au retour du Roi. Et pour cela, nous allons lui prouver si oui ou non tu es ce que tu prétends être. »
- « Je ne prétend rien, mes Seigneurs. J'accepterai volontiers n'importe quel test afin de sortir du dangereux chemin sur lequel la destinée m'a amené! »
- « Très bien. Le Roi était capable de soins extraordinaires, et j'ai bien peur que tes compétences en la matière ne soit plus à prouver. Mais il était capable d'autres prouesses: Il pouvait lire dans le cœur des hommes, et la magie des sorciers ne lui faisait rien. Voici donc tes tests!! »

Le lendemain, l'examen commença. Personne n'osa remettre en cause les talents de guérisseur du jeune garçon. Ainsi, seules deux épreuves eurent lieux: Lire dans le cœur d'un homme afin de le juger de ses actes, et subir la sorcellerie. Étonnamment, Addair n'eut pas l'impression d'être un autre homme. Lorsqu'il se trouva face au coupable accusé de trahison, il su immédiatement qu'il était innocent. Son coeur le lui disait. Après quelques bribes de conversation, il constitua une défense qu'il réussit à plaider avec brio. Pour lui, cela relevait de la jugeote et du droit, tout au plus. Pour les autres, cela relevait de la magie du Roi-Blanc. A la deuxième épreuve, Addair était anxieux. Il commençait à douter de sa propre personne: Pouvait-il être le Roi Blanc? Après tout, il n'avait aucuns souvenirs de sa vie avant Maria et la Citée. Le sorcier lança son premier sort, quelque chose de simplet. Rien ne se produisit et Addair ne résista pas plus que n'importe qui devant ce sortilège. La foule cria à l'injustice, qu'il fallait pousser le Roi à se révéler. Alors cela vira au massacre: Le sorcier se mit a lancer des sorts de plus en plus puissants. Le premier heurta notre garçon de plein fouet, et la douleur lui fit perdre l'équilibre. Au second, une onde de choc immense se créa et envoya valser tous les gens autour. La magie l'avait touché, mais aux yeux de tous ceux présents, Addair n'avait pas été atteint. Et plus que ça, il avait démontré une force colossale. Tout le monde acclama le nouveau roi. De Roi-Blanc, on le surnomma Roi-Sorcier à cause de cette dernière épreuve.

La vie devint alors bien différente. Il vivait au château, et avait fait venir ses deux soeurs. Maria, en revanche, refusa ce luxe qui s'offrait à elle. Le retour du Roi avait été proclamé à travers toutes les terres, et de partout venaient des gens en quête de soin. C'était une période de bonheur, qui n'était pas faite pour durer...
Les années passèrent. Le temps fit changer énormément de choses, sauf Addair. Il semblait insensible aux ravages des années. Ses sœurs avaient désormais dépassé son âge, et le luxe les avait rendu jalouses, égoïstes et mono centrées. Le cœur des Hommes est aisément corruptible. Elles vivaient au palais mais ils ne se parlaient plus. Elles le méprisaient en public. Les soins d'Addair, qui avaient été acclamés comme un cadeau du ciel, étaient devenu un dû. Les Talents dont il usait n'étaient plus divins, mais dangereux. Les nouvelles générations s'inventèrent des raisons de les craindre. Les jeunes impétueux devinrent jaloux de la puissance de leur Roi. La situation se dégrada tant et si bien qu'Addair décida de se reclure. S'isoler de ce monde, de cette race qu'il ne comprenait plus. Mais cela ne fit qu'attiser la haine des gens du peuple. Les maladies que le Roi ne soignaient plus dévastèrent la quasi totalité de la ville. La sublime Citée Blanche, aux splendeurs d'autre fois, n'était plus. Alors l'esprit de notre jeune enfant vacilla. La colère déferla dans son coeur et noircit son âme. Le Roi-Sorcier ouvrit les portes de la Ville, et massacra les survivants. Se réveillant comme d'un mauvais rêve, Addair chercha des rescapés. Le désespoir et les remords le rongeaient comme du poison. Trouver le cadavre mutilé par la maladie d'une vieille femme rousse l'acheva: Sa folie avait tué Maria. C'en fut trop. Addair décida d'en finir. Il prit une lame usée, et ferma les yeux.
Le chant des oiseaux perturba son sommeil. La douceur des draps dans lesquels il était allongé le surprit: Rien de tout cela n'existait à la Citée. Il ouvrit un œil, et découvrit un décor somptueux, tout en arbres et en fleurs. Où était-il donc? Il se redressa avec difficulté et observa son corps: ce n'était qu'un squelette, avec de la peau sur les os. Depuis combien de temps dormait-il? Un homme et une femme entrèrent alors. La femme avait les yeux rouges, et le souffle court comme si elle avait couru. L'homme semblait avoir passé de très mauvaises dernières nuits. Addair savait comment régler les insomnies, si ces gens étaient ses sauveurs, il leur devait bien ça.
Mais les deux êtres commencèrent à dire des choses étranges. Ils l'appelaient Aidan. Il disait que son frère n'avait pas survécu. Addair n'avait pas de frère, aussi tout cela lui paraissait absurde. Lorsqu'il expliqua gentiment qu'ils devaient le confondre pour un autre, les deux s'échangèrent un regard lourd en sous entendus, et secouèrent la tête de résignation. "Le médecin l'avait prédit" dirent ils. "Le sortilège était trop fort." On lui expliqua qu'avec son frère elfe, ils étaient tombés dans une escarmouche et qu'un puissant sorcier spécialiste des rêves l'avait fait tomber dans une sorte de coma. Il s'en était réveillé, sûrement parce que le lanceur de sort était mort quelques jours avant. Tout ceci était impossible. Il expliqua d'où il venait. Il raconta Minas Tirith, il parla de la vie, des gens, de lui étant le Roi-Sorcier. Les elfes écoutèrent, patiemment. Puis ils posèrent des questions très précises. Addair réalisa qu'il avait beaucoup de mal à se rappeler la couleur des cheveux de ses sœurs, du nom du guérisseur, des gens qu'il connaissait... Seule Maria était clair dans son esprit. C'était le seul rocher auquel il s'accrochait désespéramment. Visiblement, ils expliquèrent que le magicien avait une fille du nom de Maria. Il aurait malgré lui crée une projection d'elle en créant le rêve dans lequel Aidan était tombé. Tout cela n'avait aucuns sens et pourtant il ne pouvait faire autre chose que douter.
Sa vie continua pourtant. On le laissa très souvent seul, vu qu'il devenait colérique avec tous ces inconnus qui prétendaient le connaître. Et puis une nuit, dans un rêve, ce fut l'un des trois dragons qui lui rendit visite. "Personne ne peut choisir l'heure de sa mort, où que cela soit." Alors, Aidan mourut, et Addair naquit. L'elfe devint Ombre. Il essaya ensuite plusieurs fois de se suicider, pensant que cela le ramènerait à sa Citée. Mais à chaque fois, il se réveillait dans le même monde. Alors il finit par accepter que la porte vers son monde était clause. Ironiquement, il développa un véritable don pour marcher dans les rêves, tout comme le sorcier lui ayant soit disant lancé ce sort. Qu'importe si cela avait été réel ou non, Addair était très bon guérisseur et il en fit sa vocation.
Cela lui arrive encore de se faire surnommer le Roi-Sorcier, juste pour lui empêcher d'oublier qui il est vraiment... Selon lui.